
Fig.1 Acromion (bleu) vu de côté. Type 1: droit; type 2: courbe; type 3: crocheté .
Le conflit sous-acromial est un syndrome. Plusieurs facteurs peuvent contribuer à son développement et à son maintien. L'espace sous-acromiale est délimité par l'acromion et le ligament coraco-acromial. L'espace est occupé en partie par le muscle sus-épineux et son tendon. Ce dernier, en plus d'agir comme abducteur, est le stabilisateur de l'épaule. Un extension de son tendon s'insère dans l'enveloppe articulaire de l'épaule: la capsule.
L'acromion, le plafond de cet espace, peut avoir différente configuration dont celle où il effectue un crochet vers le bas (type 3). De plus le ligament coraco-acromial tend à se calcifier avec l'âge. D'où probablement l'incidence plus élevée de ce syndrome chez les gens âgés de plus de 40 ans.
Ajoutons l'observation que les vertèbres cervicales inférieurs (Ex. C5-C6) présentent souvent des dysfonctions pouvant interférer avec l'activité du muscle sus-épineux. La conséquence la plus fréquente est une hypertonicité. C'est-à-dire qu'on observe une augmentation de la friction entre le muscle/tendon sus-épineux pouvant éventuellement mener à une rupture, généralement partielle, du tendon. Il s'agit là d'un syndrome sous-acromiale. Cette lésion peut progresser pour affecter la capsule de l'épaule (capsulite).
Les manipulations de l'épaule pourront être indiquées, si l'examen a démontré une perte de l'amplitude du mouvement. Ceci dit, ce sont généralement les dysfonctions cervicales qui sont en causes. Le contrôle de la tonicité du muscle sus-épineux dépend de la correction de ces dysfonctions. Les risques ne sont pas différents de ceux généralement associés aux autres manipulations articulaires.
Bon courage,

Chiropraticien
Québec - Canada