La dysfonction vertébrale est un mécanisme d’immobilisation qui a pour effet d’accélérer la dégénérescence et d’accroitre ainsi la stabilité d’une articulation dont les dommages persistent. Rappelons ici que le mouvement d’une articulation, incluant le disque, est indispensable au maintien de son intégrité. C’est la seule façon de nourrir les cellules qui la composent la structure articulaire. Sans mesures correctives, la dégénérescence progressera. D'ailleurs, pour près de 40% des dysfonctions lombaires chroniques (>3-6 mois), le processus dégénératif pourra se traduire par une hernie discale.
Le creux naturel de la colonne lombaire (lordose) représente une extension. Cette dernière vient restreindre les mouvements de rotation. C’est pourquoi, l’ajustement (déblocage) d’une dysfonction lombaire s’effectue généralement coucher sur le côté avec une flexion de la hanche afin d’induire une flexion de la colonne lombaire. Ce positionnement permet d’augmenter l’amplitude du mouvement des vertèbres, principalement l’amplitude de rotation. Ce qui permet de faciliter grandement la correction d’une dysfonction lombaire. Ainsi, en absence de flexion des segments lombaires, le déblocage devient relativement impossible.
Noter par ailleurs, que lors d’un ajustement (craquement) le mouvement induit à l‘endroit des facettes articulaires du segment lésé est d’une amplitude maximale de 2mm, soit une amplitude inférieure à l’épaisseur d’une pièce de 1 Euro. Il ne faut pas confondre le positionnement du patient, permettant d’isoler et cibler précisément les articulations entre deux vertèbres, et l’ajustement en soi.
Vous comprendrez qu’en absence de flexion du rachis lombaire, une technique peut difficilement obtenir le même effet.
Bon courage,

Chiropraticien
Québec - Canada